Architecture

Nouveau concept MOB à la Cité de la Mode et du Design Paris

Nouveau concept MOB à la Cité de la Mode et du Design Paris
Je vous présente MOB, un nouveau concept de restaurant en provenance directe de Brooklyn, initié par Cyril Aouizerate, ce nouveau restaurant tente de rapprocher USA et nourriture équilibrée.
Un pied à terre bien négocié, Dock en Seinecité de la Mode et du Design, lieu parisien incontournable aux multiples évènements artistiques, mode et design.
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Pour aller plus loin :
« Consacré par le Daily News comme le meilleur restaurant ‘nature’ de New York, MOB est régulièrement célébré par la presse américaine comme la preuve que « America is Back » sur des thématiques de bien être et de responsabilité collective.
MOB est une proposition ludique et saine de se nourrir ( sans matières animales) mais sans renoncer aux tentations de Hamburger, Burger Deluxe, MOB Dog, MOB’s, Sandwich au Chorizo, Cheese cake et sorbets en tout genre.
Il a fallu plus de deux ans de recherche afin d’arriver à de telles innovations qui célèbrent le goût, la qualité des produits et une approche équilibrée.
Parmi les inconditionnels de MOB on trouve de nombreuses personnalités mais surtout vous même à présent.
Avec plus de 100 places assises et une sublime terrasse vue « Mer », est une invitation à une jouissance nouvelle: « se faire du bien en faisant du bien à la planète ». « MOB, IT BEETS ALL » « 
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Un agencement, une décoration colorée non sans nous rappeler les Hôtels Mama Shelter, le minimalisme est de plus en plus délaissé au profit d’agencements plus engagés, funs et colorés
Infos pratiques :
MOB DOCKS EN SEINE
34 QUAI D AUSTERLITZ
75013 PARIS


01 42 77 51 05
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Lyon Shop and Design 2013 tentative d’influence

Lyon Shop and Design 2013 tentative d'influence
En partenaire de l’évènement qui anime Lyon en ce moment, il fallait que je vous apporte plus d’informations et mon coup de cœur dans ce concours opposant une sélection de shop Lyonnais.
Une nouvelle fois la ville de Lyon fait preuve de dynamisme en mettant en avant le cœur vivant d’une ville moderne, ses restaurants et commerces. Une 7ème édition initiée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, alliant architecte, designer et propriétaires de shop.
Sachant que dans toute l’agglomération, pas moins de 100 dossiers de candidatures ont été déposés, dans un but précis montre en avant des lieux en faisant se rencontrer créativité, inventivité, originalité, le tout pour proposer des expériences toujours plus riches et stimulantes aux clients.
Lyon Shop and Design 2013 tentative d'influence Lyon Shop and Design 2013 tentative d'influence
15 finalistes sélectionnés par le Jury, mon choix se porte sur le représentant de Tassin la Demi Lune, tout proche de Lyon, le restaurant Halles 9.
En quelques mots :
« La brasserie réinventée par le design
Avec ses tons noir et beige doré, la nouvelle brasserie du chef étoilé Philippe Gauvreau irradie d’élégance. Dans un heureux mélange de pièces design et de mobilier aux matériaux authentiques, Les Halles 9 n’hésite pas à proposer des mange-debout comme le confort de banquettes moelleuses. Venez manger dans ce restaurant atypique de Tassin la Demi Lune !« 
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Directement dans les lieux ou par internet votre vote vous permettra peut-être de remporter 2000 € de chèques cadeaux !
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Nouvel hôtel Mama Shelter à Lyon

.Nouvel hôtel Mama Shelter à Lyon
Après Paris, Marseille et Istanbul, Le célèbre hôtel imaginé par Philippe Starck baptisé Mama Shelter ouvre ses portes à Lyon et ce soir, c’est l’inauguration !
Insolite, original, décalé, attractif, autant de qualificatifs attribués que je ne me dois de vérifier !
Depuis le temps que je tiens le blog, c’est toujours avec plaisir d’être convié à ce genre d’évènement d’autant plus quand les instigateurs et penseurs sont au rendez-vous, ainsi je pourrai enfin croiser Monsieur Philippe Starck !
Nouvel hôtel Mama Shelter à Lyon
La Mama à Lyon, un concept autour de la Lumière :
« Ce n’est pas un hasard si le mot « lumière » s’affiche dans nos pensées dès lors que nous parlons de Lyon.
Ce n’est pas un coup médiatique voir même l’instrumentalisation d’une histoire riche mais plus simplement l’incarnation par les Lyonnais eux-mêmes de ce mot de « lumière ».
Evidemment, « les lumières » évoquent pour nous tous, une période presque magique de l’histoire de France où nous donnions le « la » à l’universalité dans le monde. Un moment où l’on n’opposait pas sans cesse la raison, le progrès, et une certaine vision spirituelle du monde.
« Les lumières » sont présentes à Lyon et pas uniquement lors de la célèbre « fête » du même nom ou gravées sur la façade de son université. C’est finalement cette « lumière d’en bas » que le MAMA SHELTER est venu rechercher à Lyon.« 
« Le MAMA Lyon c’est aussi un lieu de vie où le restaurant va jouer son rôle de mixité, en mélangeant les profils et les plats, veillant à ce que la capitale de la gastronomie puisse s’honorer de ce récif. Le bar et ses tables d’hôtes vont vivre sous les vibrations de la scène « live » qui prouvent que Lyon est aussi une ville d’hospitalité et de convivialité. Mais cet univers n’est pas réservé qu’aux adeptes du « carpe diem », le MAMA est doté d’immenses et de petites salles de réflexion, de séminaires, de réunions où les hommes et les femmes pourront penser leur avenir à la lumière de leur être.« 
156 chambres à votre disposition allant de 17 à 41 m2 sur une base de prix oscillant de 79 à 249 euros.
Ouverture le 20 Mars 2013, inauguration le 04 Avril 2013 avec la présence de Cyril Aouizerate – Philippe Starck – Serge, Benjamin et Jérémie Trigano, co-fondateurs du Mama Shelter et Jean-Christophe Larose, Président du Groupe Cardinal.
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Coordonnées :
Mama Shelter Lyon
Mama Shelter, 13, rue Domer, Lyon 7ème, tél : 04 78 02 58 00,
T +33 (0)4 78 02 58 00

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Installation futuriste CHROMAtex par SoftLab

Installation futuriste CHROMAtex par SoftLab
CHROMAtex, une installation imaginée par SoftLab, studio de design américain, exposée dans laBridgegallery.
Près de 4000 blocs de papier coloré et 17 000 pinces de bureau ont été nécessaires pour la réalisation de cette véritable oeuvre futuriste sous forme d’un tunnel en dégradé.
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The ABC of Architects : révision de vos classiques en architecture

The ABC of Architects : révision de vos classiques en architecture
The ABC of Architects, vidéo de célèbres monuments par ordre alphabétique de leur auteur !
Votre letttre préférée ?
A lot of them have been left out with grief because we only need one for each letter and we done an effort to have differents nationalities. » Credits: Animation: Andrea Stinga, Federico Gonzalez, Art Direction: Federico Gonzalez, Music: The Butterfly from Eugene C.Rose and George Ruble, (Creative Commons)
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Espace futur la Rock Chamber par Arik Levy

Arik Levy, designer israélien habitué du Blog Esprit Design nous présente Rock Chamber, une sculpturale création réalisée et exposée par la Fondation Bisazza sur Experimental Growth.
 On ouvre les espaces, on laisse entrer un maximum de lumière, mais on s’apperçoit que les designers essayent de recloisonner, organiser ces espaces souvent trop ouverts ! Le travail de l’architecte est il suppléé par le designer ?
Arik Levy pousse cette idée plus loin encore et imagine une imposante pièce noire recouverte de mosaïque, telle une météorite arrivée de nulle part, où son espace intérieur est en totale opposition avec son aspect extérieur.
Un intérieur minimaliste, à facettes, jaune, une proposition, une vision futuriste de nos espaces de vie !
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Cocoon 1 une autre idée de l’espace personnel

Cocoon 1, une nouvelle expérience de vie proposée par Micasa, marque Suisse de mobilier.
Une sphère translucide, véritable bulle de bien-être, où la notion d’espace personnel est repensé.
On ouvre les espaces, on casse les murs, mais on garde au plus profond de nous le besoin de se sortir protégé (retour aux sources?), Cocoon apporte une réponse modulaire où chaque sphère est personnalisables grâce à une large gamme de blocs colorés à agencer comme des légos.
Ainsi, lit, oreiller, rangement, alimentation électrique, cuisine, évier sont disponibles… Une petite maison pour régression, mesurant 1.8m de diamètre et 97 kg à vide pour un prix de vente de 2990 $.
 
Phase de conception :
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Installation Slipstream architecture de mouvement

Une tentative de retranscription du mouvement par une installation 3D baptisée Slipstream exposée du côté de New York.
Directement inspirée par Léonard de Vinci et ses recherches graphiques Turbulence, entre dynamique des flux, ondulation et fluidité, passer du 2D au 3D n’est pas évident.
Une installation bluffante, par ses tourbillons visuels entièrement réalisée en contreplaqué coloré, la structure est composée de 1000 morceaux à assembler (vive le puzzle)
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Architecture aux limites du réel

Le studio américain Matter Design Studio composé de Wes McGee et Brandon Clifford nous présentent leur dernier projet baptisé La Voûte de LeFevre , entre art et architecture, entre technologie et matière noble.
Chaque pièce est traitée numériquement, calculée, calibrée tel un puzzle pour que les volumes et jeux de forces soient parfaits.
Un résultat bluffant, entièrement réalisé en contreplaqué.
Présentation du projet :
« The vault is com­puted with a solver-based model that elic­its a compression-only struc­ture, from a non-ideal geom­e­try. The model requires a fixed geom­e­try as input, and opens aper­tures in order to vary the weight of each unit. This dynamic sys­tem re-configures the weight of the units based on a vol­u­met­ric cal­cu­la­tion.
If unit A con­tains twice the vol­ume of unit B, then unit A weights twice as much. It requires that the mate­r­ial of the project be con­sis­tent, and solid (hol­low does not work).
The com­puted result pro­duces a project that will stand ‘for­ever’ as there is zero ten­sion in the sys­tem pre­cisely because of the weight and vol­ume of the project, and not in spite of it. The vault is pro­duced with Baltic Birch ply­wood. The ply­wood is sourced in three quar­ter inch thick sheets await­ing the ‘thick­en­ing’. Each cus­tom unit is dis­sected and sliced into these thick­nesses, cut from the sheets, and then phys­i­cally re-constituted into a rough vol­u­met­ric form of their final geom­e­try.
These roughs are indexed onto a full sheet and glued, vac­uum pressed, and re-placed onto the CNC (com­puter numer­i­cally con­trolled) router. »
On s’éloigne légèrement du Design abordé habituellement par la ligne éditoriale du blog, mais la recherche, les idées, les moyens, s’en rapprochent…
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Métaphores et Maisons par Michael Jantzen

Michael Jantzen, artiste américain nous présente sa collection de sculptures baptisée The house as a Metaphor se jouant de la forme habituelle de nos maisons afin de leur donner une tout autre signification.
Chaque pièce est baptisée, saurez-vous retrouver le nom de chaque création ?
Rocking House, House With One Rotating Piece, House of the Lord, Track House, Dream House, House in the Clouds, House with Orbiting Doorway, Heads of the House, House Flipper, House with Four Exiting Piglets, Shadow House…
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Architecture sous le bon angle par Patrik Lindell

Patrik Lindell, artiste photographe basé en Suède nous propose d’apprécier l’architecture sous un autre angle. Le bon ?
Jeu de perspectives, jeu de couleurs, jeu de formes, jeu de ligne, une mise en avant du travail d’architecte propulsant l’ensemble à la limite de l’Art ?
L’approche artistique provient du penseur à l’origine de l’aménagement ou de la construction, ou provient du photographe ?
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Design et Formes par Louis Lim

Louis Lim, jeune designer créateur basé du côté des Etats-Unis travaillant pour Takeshi Miyakawa nous présente une large gamme de créations (sculptures), voir réflexions autour de la notion de FORME dans sa plus simple expression : le carré, le triangle, le cercle…
Travail du bois et jeu de perspectives sont largement à l’honneur.
Star Knot : « 1/4″ knotty pine plywood, solid pine endgrain, maple« 
Rhombic Extrusions : « 3/8″ stained baltic birch plywood, brass fasteners« 
Bridge : « This is a site specific installation for the 3rd floor lobby of the Cooper Union Foundation building. Using the idea of a stone compression bridge, this project expresses the idea of « keystones » using hollow plywood boxes. »
Triangulated : « Four irregular tetrahedrons are created from two sheets of used cdx plywood. The modules are held together with a japanese style wedge fastening system. »
Des créations pour le moins expérimentales, mais qui ouvrent certaines portes, poussent à certaines réflexions… on aime !
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Mon bureau tout en carton par Alrik Koudenburg

Table en carton, chaise en carton, rangement en carton, bon nombre de designers et créateurs imaginent des pièces avant tout recyclables en s’appuyant sur cette matière presque éphémère.
Le concepteur Alrik Koudenburg pour l’agence de pub hollandais Nothing à imaginé un open space 100% carton.
Un résultat tout en hauteur, le carton est ici travaillé comme véritable matériau de construction.
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Notre métier de blogueur, ou plutôt passion et loisir pour ma part est avant tout fait de rencontres, de belles rencontres, et c’est le cas avec le Studio PoolLéa Padovani et Sébastien Kieffer, basé du côté de ParisJe les ai rencontré lors d’une rétrospective Charlotte Perriand à Lyon où ils étaient en charge de la scénographie.
Désireux d’en savoir plus, je vous propose de les découvrir au travers une interview.
- Qui êtes vous ?
Léa Padovani (née en 1981), française d’origine iranienne et italienne et Sébastien Kieffer (né 1982), français, nous vivons et travaillont à Paris. Nous sommes tout deux diplômés en design mobilier et architecture d’intérieur depuis 2004.
Pour aller plus loin sur leurs parcours : leur Bio
- A quoi ressemble votre atelier ?
- Pouvez-vous définir votre studio en un mot, un objet ?
Pool, c’est autant la piscine, contenant solide d’une masse liquide, qu’un pool « ensemble d’entités ».
- Quelles sont vos premières création ? (même datée de l’enfance)
Des monstres en pate à sel (Léa), du Légo plein de Légo (Sébastien)
- Quels sont les designers qui vous inspirent ?
Memphis, Roger Tallon, Martin Creed, Gio Ponti et Ron Gilad
- Certains de vos pièces sont assez techniques, mais la plus compliqué à réaliser ?
la plus compliqué du moment a été notre collection Clotaire pour la Gallery S.Bensimon, un calage au milimètre près, mais nous y sommes arrivés !
- Vous faites de la création de pièces de mobilier mais également de scénarisation d’évenements, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette activité ?
On aime parce que c’est instinctif. Il faut créer une histoire, dans des délais courts et avec de petits budgets.
Dans le processus de création c’est punchy, il faut trouver des solutions vite, certaines décisions se prennent en un coup de fil ou un croquis sur un bout de cahier.
- Pour vous, le plus important dans une création est ? La Praticité ? La Poésie ? L’Usabilité ? La Processus de création simplifié ?… L’humour ?
La lisibilité, l’évidence, la fonctionnalité
- A quoi ressemble une journée type chez Pool ?
Nous n’avons pas de journée type !
- Que penses-tu de l’effervescene autour de la déco, du design ces dernières années à la télévision et sur internet ? (starification des designers)
La starification est un peu passé non ? Enfin c’est notre impression. Il y a eu Starck, puis les enfants de Starck, (ou le « nouveau starck » annuel), et puis maintenant…
Nous avons aussi l’impression que les designers se mettent moins en avant en temps que personnage, ou se regroupent/cache derrière des collectifs moins égocentrés.
- Où puisez-vous votre inspiration ?
Dans notre environement, citadin provincial, Paris puis génération « easyjet« .  Nous avons dans la tête l’accumulation de codes qui peuple les rues européennes, quand les arts décoratifs avoisinent des devantures de snack.
- Votre concept S.T.Q.T.V.M (Souviens to que tu vas mourir dérivé de chaise monobloc en forme de crâne) a fait le buzz mais elle n’est toujours pas commercilisée, pourquoi ?
C’est vrai que son succès nous a dépassé quand nous nous sommes lancés !
Aujourd’hui, nous auto-produisons une édition limitée en fibre de verre car c’est compliqué d’être édité sur une pièce qui nécessite d’investir dans un moule quand vous êtes un jeune designer inconnu. Et puis nous n’aimerions ne pas contredire le propos de cet objet.
Après comme nous avons de nombreuses demandes, nous réfléchissons à lancer une petite série. Affaire à suivre !
-Penses tu qu’il y a un problème pour les designers en france ? (développement, mise en avant, projets..)
Pas du tout, on est dans un moment où la France revient en force.
Exemple : Milan et France Design et Nouvelle Vague
Même si c’est sur qu’il est difficile de lutter contre les centrales d’achat qui achète sur étagère du made in china, il y a de plus en plus d’exemples récents de collaboration entre industriels&designers qui vont au delà du simple coup marketing.
Et puis il y a une belle dynamique avec tous ces jeunes éditeurs qui apparaissent.
Quant à la promotion, il y a plus d’évènement que jamais, voir une fédération de moyen, de Nouvelle Vague l’année dernière à France Design à Milan cette année.
- Quels sont vos prochains projets ?
Une collection “Clotaire” constituée d’un pupitre et d’une chaise pour la gallery S. Bensimon a retrouvé à l’expostion Design entre deux rives jusqqu’au 5 mai au Bon Marché et au salon du meuble de Milan.
Une lampe “Vulcain” pour la maison d’édition LA CHANCE
Nous travaillons aujourd’hui sur un nouveau concept de café à Paris et une exposition collective pour la Biennale de la céramique à Vallauris.
Et notre exposition “Nouvelle Vague” qui voyage à NYC au Wanted Design en mai et après au Canada et la Belgique à la rentrée !
- Quels sont les projets que vous auriez aimé réaliser ?
100 jours 100 chaises (Sébastien), Wrecking Ball Lamp du Studio Job (Léa)
- Pourquoi accepter de répondre à mes questions ?
Ça nous parrait naturel, sans internet et ses blogs nous n’en serions pas là.
-Un nom à nous donner pour une prochaine interview ?
nos amis le studio NOCC car adorons leur univers !
Allons nous balader ensemble dans les créations du studio :
W&W système plafond lumineux édité par Alter
Table Wryneck, l’empreinte de la forêt.
Ils nous l’expliquent :
« À l’occasion du nouveau parcours des Designer’s days, organisé sous la thématique « Conversation(s) », Cassina invite le studio POOL, à concevoir une scénographie, qui illustre ce dialogue affectif et émotionnel nous liant à de tels meubles.
Ils se saisissent de quelques uns d’entre eux, pour en faire les modules d’œuvres monumentales. Tour à tour « totémisé », « accumulé » ou « atmosphérisé », l’objet « icône » entre dans la grammaire d’un méta-objet qui le camoufle, le dépasse et le magnifie, l’éloignant de sa valeur d’usage pour révéler sa force symbolique.« 


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Quand le vent devient acteur, installation Windswept par Charles Sowers

Quand le vent devient acteur, installation Windswept par Charles Sowers
Charles Sowers, sur la demande du San Francisco Arts Commission nous présente son installation nomméeWindswept où le vent est l’acteur principal de son œuvre.
612 ailettes réagissant au moindre coup de vent laissant apparaitre des courbes, des mouvements, une façade prenant vie… Peut-être simplement dommage que ces mouvements ne puissent produire de l’énergie pour pourquoi éclairer l’ouvrage la nuit par exemple…


Quand le vent devient acteur, installation Windswept par Charles Sowers
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Mon métier : Designer industriel par Matali Crasset


Projet blobterre Centre Pompidou - credit photograph : Simon Bouisson
Projet blobterre Centre Pompidou - credit photograph : Simon Bouisson
Nouvelle et première interview en 2012, un honneur de vous présenter Matali Crasset, designer industriel française réputée.
Matali Crasset- Credit : Patrick Gries, courtesy Justin Morin
Matali Crasset- Credit : Patrick Gries, courtesy Justin Morin

- Quel est votre parcours, formations en quelques mots ?
Je suis designer industriel. Je me suis plongée dans ce métier après une erreur d’orientation : une conseillère d’orientation en Champagne Ardenne m’avait en effet fait comprendre que ce métier n’était pas du tout pour moi et que je faisais fausse route, comme si je voulais décrocher la lune.

J’ai fait mes études aux Ateliers, ENSCI, la seule école publique qui à l’époque formait au design industriel. J’ai adoré cette période.
- Pouvez-vous définir votre travail en un mot ? Un objet ? Un style ?
Je dirai que c’est d’accompagner dans le contemporain. J’entrevois de plus en plus ce métier, à travers les projets que je mène, comme celui d’un accoucheur, d’un maïeuticien.

Il s’agit de moins en moins de mettre en forme de la matière – de l’esthétique – mais plutôt de faire émerger, de fédérer, d’organiser, autour d’intentions et des valeurs communes, des liens et des réseaux de compétences, de connivence, de socialité.
La majorité des projets sur lesquels je travaille actuellement mettent en évidence cette dimension de travail collectif et collaboratif. Je pense au récent projet de la Maison des Petits au 104 à Paris, aux maisons sylvestres pour le Vent des forêts à Fresnes au Mont dans la Meuse, à l’école Le blé en herbe à Trebedan en Bretagne avec la Fondation de France, la Dar’hi à Nefta en Tunisie.
Il y a donc une dimension de plus en plus locale qui m’intéresse beaucoup. On voit bien que la contemporanéité n’est plus l’apanage exclusif du monde urbain.

Bien évidemment, je dessine aussi des objets, mais les objets ne sont ni le centre, ni la finalité du processus de création; Il en sont une actualisation possible parmi d’autres (une architecture, une scénographie, une exposition…) à un moment déterminé, d’un système de pensée plus vaste.
«Avec qui» : le designer ne fait pas des projets seuls. Je ne suis pas artiste, même si je développe une pensée autonome. Je prends beaucoup de plaisir à me confronter aux forces de l’usage, à intégrer les contraintes et à travailler à partir d’elles.
DARHI hotel Tunisie par Matali CrassetDARHI hotel Tunisie par Matali Crasset - Photos : Jérôme SPRIETDARHI hotel Tunisie par Matali Crasset - Photos : Jérôme SPRIETDARHI hotel Tunisie par Matali Crasset - Photos : Jérôme SPRIET
DARHI hotel Tunisie par Matali Crasset – Photos : Jérôme SPRIET
- Quels sont les designers qui vous inspirent ou que vous appréciez particulièrement ?
Je citerai Bruno Munari, Nanna Ditzel, Joe Colombo… De Bruno Munari, pour son indépendance farouche et sa liberté totale, designer, artiste, graphiste, à une époque où on nous parle de nos passerelles entre l’art et le design, on comprend bien que ces passerelles ne sont que des leurres.

Après Nanna Ditzel pour ses travaux principalement des années 50 à 70, elle a pensé le design en termes de mouvement, de fluidité.
Sinon bien sur il faut reconnaitre à Starck le fait d’avoir à notre génération et celle qui la précède ouvert les portes : sans lui rien ne serait possible aujourd’hui.
- Quelle a été votre première création ?
Le premier projet qui est important pour moi est mon projet de fin de diplôme aux Ateliers : la trilogie domestique, un projet fondateur. Une recherche et une réflexion sur la technologie autour de la lumière, la chaleur et l’eau. Oublier la boîte noire : rendre la technologie visible et compréhensible.

Projet qui me permet de rencontrer et de travailler avec Denis Santachiara. Les éléments – l’eau, le feu, la terre, l’air – deviennent immatériels. La chaleur intégrée au sol devient source immanente. L’homme perd les sensations de l’origine et s’appauvrit. Révéler le sens des éléments en les diffusant.
Trois objets pour la maison, scène personnelle d’objets complices. Lieu de plaisir, d’expérimentation, de découverte.
Trilogie domestique : le diffuseur de lumière, d’images et de mémoire (1991) - matali crassetTrilogie domestique : le diffuseur d’eau, de senteur et de remous (1991)Trilogie domestique : le diffuseur de chaleur, de rumeur et d’intimité (1991)
Trilogie domestique – projet de fin diplôme aux Ateliers réalisé avec le concours de l’A.N.V.A.R., bourse A.P.I.E.S.
Les Ateliers, Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle – Paris – crédit photographique : Nicolas Profit
- Avoir des idées c’est bien, les créer, et les distribuer ?
Je ne m’occupe pas de cela. Je laisse à chacun le champ de ses compétences. Mais il est évident que la distribution est au cœur même de la réussite d’un projet.

Je ne juge pas à un éditeur à son réseau de distribution, à son businessplan mais l’aventure auquelle je peux participer et si ma place a un sens.
- Dans quel environnement travaillez vous ?
Mon studio est dans ma maison ou inversement. J’ai sans doute hérité cette manière de travailler de mes parents agriculteurs, pour lesquels vie professionnelle et familiale sont intimement liés.
A l’heure où des personnes passent plusieurs heures dans les transports, je trouve que c’est un luxe inestimable.
- Un conseil à donner au personnes désireuses de se lancer et de devenir designer ?
C’est un métier difficile et qui demande un investissement considérable. Savoir pour quelles raisons ils font ce choix, déterminer et rendre visible leur démarche.

- A quoi ressemble une journée type chez Matali Crasset?
Quand je suis pas en déplacement pour suivre des projets, car c’est une part non négligeable du travail, une journée type commence par un petit déjeuner ! avec ma famille… Un temps où je suis seule et réfléchis aux projets puis un temps que je travaille avec mes collaborateurs dans un ping pong quotidien sur le développement des projets…

Puis nous déjeunons ensemble… et retour sur les projets. L’arrivée des enfants marque une pause gouter avant la fin de la journée… Je ne dissocie de la vie du travail, c’est un plaisir que je ne veux pas me refuser.
- Comment choisissez vous vos nouveaux projets ?
Les projets sont souvent des rencontres. J’ai eu la chance de croiser sur ma route des entrepreneurs audacieux comme Patrick Elouarghi et Philippe Chapele avec lesquels j’ai réalisé le Hi hotel à Nice, la plage Hi beach, la Dar Hi à Nefta et le Hi matic à Paris.

hotel himatic paris par matali crasset - PHOTOS : Simon BOUISSONhotel himatic paris par matali crasset - PHOTOS : Simon BOUISSONhotel himatic paris par matali crasset - PHOTOS : Simon BOUISSONhotel himatic paris par matali crasset - PHOTOS : Simon BOUISSON
hotel himatic paris par matali crasset – PHOTOS : Simon BOUISSON
- Quelle est votre méthode de travail ?
Je réfléchis tout d’abord. Mon travail est mental avant tout, je n’ai pas besoin de passer par le dessin pour chercher. Je ne passe par l’étape du dessin que quand le projet est clairement défini.

Le dessin est pour moi un outil de transmission pas un outil de conceptualisation ou de recherche.
- Consultez-vous régulièrement des livres, sites, blogs consacrés au design ?
Je suis plus curieuse des champs de l’anthropologie, de l’ethnologie, de la sociologie… que des champs du design.

- Ou vous voyez vous dans 5 ans ? 10 ans ?
J’espère toujours ici dans mon île à Belleville.

- Quel projet auriez vous auriez aimé réaliser ?
Je n’ai aucun rêve de projet. Je n’aurai jamais réaliser dans les rêves les plus fous réaliser un pigeonnier, un hôtel dans le sud du désert tunisien… Mes projets sont toujours très variés.

Je travaille actuellement sur deux projets d’hôtels avec des logiques très différentes, un dans le Sud de la France et un autre en relation avec une ONG pour pérenniser l’action d’une école au Sénégal. Un projet d’école primaire en Bretagne est en cours.
Le projet pour le Vent des Forêts dans la Meuse se développe, la deuxième maison sylvestre va être implantée au printemps.
Je poursuis ma collaboration avec l’Abbaye de Fontevraud pour laquelle je réalise la signalétique et le mobilier. Je commence une réflexion autour de l’habitat résidentiel qui est un enjeu passionnant
Les éditions Rizzoli publieront au printemps une monographie de référence sur mon travail et des collaborations avec des éditeurs, Alessi, Campeggi, Danese, Nodus, Le Buisson… continuent.
- Pour terminer, quelle est votre actus ?
L’exposition “infrasons” à la galerie Mica à Rennes jusqu’au 25 février 2012
L’exposition “Le blobterre de matali” au centre Pompidou à Paris, jusqu’au 3 mars 2012
Exposition blobterre Centre pompidou Paris par matali crasset - credit photograph : Simon BouissonExposition blobterre Centre pompidou Paris par matali crasset - credit photograph : Simon Bouisson
Matali Crasset en véritable touche à tout  réalise également des pièces de mobilier ou de décoration :
suspension arturo alvarez par matali crasset
Suspension arturo alvarez par Matali Crasset
fauteuil a chair par matali crassetfauteuil a chair par matali crasset
Fauteuil a chair par Matali Crasset
canapé dynamiclife par matali crasset pour Campeggicanapé dynamiclife par matali crasset pour Campeggi
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Matériau le plus léger du monde, de nouvelles perspectives ?

Matériau le plus léger du monde, de nouvelles perspectives ?
Des scientifiques viennent de mettre au point une nouvelle forme de structure rigide, mais évolutive extrêmement légère. Comparable à la structure de la tour Eiffel elle est composée à 99.99% d’air.
Pour aller plus loin :
« Le projet est à l’initiative du DARPA (agence du département de la Défense américain) et le matériau a été développé par l’Université de Californie située à Irvine, le California Institute of Technology (Caltech) et les HRL Laboratories.
Sa structure se compose de tubes épais de 100 nanomètres en nickel-phosphore interconnectés les uns aux autres en treillis. Cette structure n’occupe toutefois que 0.01% du matériau.
Composé essentiellement d’air, il peut être comprimé à 50% de sa taille et retrouver sa taille initiale après cela.
Il pourrait être utilisé pour fabriquer des électrodes de batteries mais trouverait aussi des applications pour absorber des vibrations comme le son.« 

Matériau le plus léger du monde, de nouvelles perspectives ?
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Hôtels Paris : le Mama Shelter par Philippe Starck
Hôtels Paris : le Mama Shelter par Philippe Starck
Je tenais à vous faire découvrir cette bonne adresse parisienne, suite à mon périple Maison & Objet du weekend dernier, BEDesign séjourna au Mama Shelter Paris.
Situé au cœur du 20ème arrondissement de Paris, cet hôtel porte le sceau de monsieur Philippe Starck. Insolite et décalé, on a du mal à imaginer que ce lieu, était à l’origine un simple parking.
Dès votre entrée vous plongerez dans une ambiance particulière, les vitrines, la déco, les couleurs, le gigantisme de la salle de restauration, les tenues du personnel (habillés par Anne Gelbard), un plafond ardoise tagué, un baby-foot géant (8 personnes), des souches d’arbres comme tabouret.. Le tout savamment entremêlé conférant au lieu une ambiance unique.
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//Chaque chambre possède deux masques de super héros comme lampe de chevet, pour ma part j’avais : Superman et Arthur de Arthur et les Minimoys de chaque côté de mon lit, et un Mac 24pouces comme télé
172 chambres se répartissent sur sept étages au gré de cinq catégories et couleurs entre 17 et 35 m2 avec  des prix allant de 79 à 299 euros.
Coordonnées :
109 rue de Bagnolet 75020 Paris
Tel : 01 43 48 48 48


paris@mamashelter.com